Momon Maguy Chayne Sporting-Club Salonais Rugby Salon
Momon et Maguy Si loin, si proches
Une enfance en rugby
Dans ma jeunesse, encore petit garçon, je me revois le Dimanche, partir bonne heure, après le déjeuner, en compagnie de ma mère, mon père en direction du Stade de La Penne, qui s’appellera plus tard, après la guerre 39-45 et notre libération, le Stade Marcel Roustan, en souvenir d’un ancien joueur et Capitaine du Sporting Club Salonais, héros et martyr de la Résistance, fusillé par les Allemands.
Là, mes parents et moi allions assister aux exploits dominicaux de mes oncles Marius et Paul, joueurs de talents comme trois-quarts aile le premier et trois quart centre pour l’autre, mais à un moindre degré, car il n’avait pas le sérieux pour le rugby comme son frère.
Je regardais avec des yeux avides ces mémorables parties, car j’étais à ce moment-là un enragé supporter, connaissant pratiquement tous les amis joueurs de mes oncles, par leurs noms, prénoms et sobriquets divers, et eux m’appelant affectueusement Momon, me considérant comme leur mascotte. Le soir après le match, j’allais de groupe en groupe écouter les exploits d’un tel ou d’un autre, qui recommençait là une nouvelle partie, mais verbale, celle-là.
1937, Momon a 11 ans.
Marius est en haut, 2ième joueur à droite
1929/1930
Marcel Roustan est en haut 4ième à gauche
1933
Marius est en bas à gauche