Momon Maguy Chayne Sporting-Club Salonais Rugby Salon

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Momon et Maguy    Si loin, si proches

  

La famille Chayne

   Ne revenons pas sur ma grand-mère, déjà citée dans la page précédente.


  Mon père, Raoul, né en 1905, décédé en 1989, se maria avec Laure JEAN, qui allait devenir ma mère, ils n’eurent que moi comme enfant. C’est une chose que je regretterai toute ma vie, de ne pas avoir eu la complicité d’un frère ou d’une sœur, cela m’a beaucoup manqué.

  

Mon oncle Georges, né en 1908, se maria avec Gaby CONIL, une enfant de l’Assistance, travailleuse comme pas deux, mais un peu « fofolle ». Ils eurent deux enfants, Huguette et Gérard, de deux et quatre ans mes cadets. Huguette se maria avec un « étranger », un nommé Vialle de Seyne sur Mer, eut une fille Patricia avant de divorcer. Gérard, lui, se maria avec une insulaire corse Joséphine, dite Phiphi, et là aussi, il leur naquit une fille qu’ils appelèrent Nicole, comme la mienne.


  

Raymond et ses parents

Mon oncle Marius, né en 1910, décédé en 1956, épousa Gilette GILLY, qui était une amie de toujours pour lui. Je me souviens encore de leur mariage, où j’étais garçon d’honneur. Il leur naquit trois enfants : Régine, qui, victime de convulsions dans son enfance est un peu handicapée mentale, une autre fille Michèle qui devait décéder quelques mois après sa naissance, et enfin Michel, bien plus jeune que moi, qui se mariera avec une fille Manzanera, ils auront deux garçons dont j’ignore les prénoms, il faut dire que nous ne nous voyons plus beaucoup.

Mon oncle Paul, né en 1915, n’était guère plus âgé que moi, il a fait partie de ma jeunesse, plus peut-être que les autres, c’est pour cela que j’ai de lui des souvenirs plus précis. Il a été en tout cas, le plus marqué par l’existence : Il a été appelé pour le service militaire en 1935, c’est la première classe qui a fait seux ans. Rendu à la vie civile, il est rappelé sous les drapeaux au bout de quelques mois, après la fin de la guerre d’Espagne pour garder les républicains espagnols qui avaient fui leur pays après la victoire des fascistes de Franco. Puis, il reste mobilisé en 1938 à cause de Munich, fait la drôle de guerre de 39/40 sur la ligne Maginot. Il sera ensuite fait prisonnier et restera en Allemagne jusqu’à la fin 45, il reviendra finalement à Salon après plus de 10 ans de vie militaire.

Malgré tout cela, il aura eu le temps de se marier une première fois juste avant la guerre avec Madeleine Asteggiano, dont il divorcera pendant sa captivité sans l’avoir revue, à cause de la médisance et la jalousie de certaines gens bien intentionnés, parents compris. Lorsqu’il reviendra à Salon après sa libération, nous serons tous surpris de le voir arriver avec une compagne et un superbe garçon. Yolande était une déportée belge qui deviendra ma vraie tante et Raymond mon filleul que j’aimais beaucoup. Peu après vint un deuxième fils, Alain. Malheureusement, quelques années plus tard, Raymond fut emporté par une terrible maladie toute nouvelle, la leucémie. Il était âgé de huit ans et avait souffert le martyre. Aussi n’ai-je jamais plus voulu être le parrain de quelqu’un, même de mes neveux ou mes petits-enfants.

Alain avait hérité du caractère de son père et lui ressemblait beaucoup. L’ayant perdu de vue, je ne sais pas ce qu’il est devenu, la seule chose dont je crois me souvenir est que lui aussi s'est marié et a divorcé deux fois, et a eu, je crois, deux enfants que je ne connais pas. 

  

Marius Chayne

Paul Pons